L'Écosse, d'Île en îles, 11 et 12- Caputh - Rosyth - Zeebrugge - Marcq-en-Baroeul

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Ce récit est extrait du Pignon voyageur

L'Écosse, d'Île en îles, 11 et 12- Caputh - Rosyth - Zeebrugge - Marcq-en-Baroeul

Dominique, 24 et 25 juillet 2008

un chapitre de L'Écosse, d'Île en îles

Branlebas de combat, Christine oublie que son réveil est à l’heure française et se lève à 5h !... un avantage cependant puisqu’elle prépare le petit déjeuner pendant qu’on se réveille tout doucement. Vaisselle, rangement et départ avec le soleil à 8h.

A peine parti, Michel lance l’alerte : il a oublié sa pochette au gîte (avec tous ses papiers...), je me moque. Nous poursuivons la route sans lui, pas très longtemps sa pochette est en fait dans sa sacoche arrière, je me gausse. Arrêt au premier village pour pointer la carte de VI (étape de la veille oubliée !) ; je m’aperçois que mes cartes ont disparu, sans doute un fantôme écossais qui a voulu un souvenir des « crazy French ». Michel râle. Bah, ce n’est pas bien grave.

Une route bien agréable malgré un léger brouillard, où l’on retrouve les routes vallonnées, puis les pistes cyclables, en se rapprochant de zones plus urbanisées. Michel regrette les bruyères (qui ont du caractère d’après Daniel). Le soleil réapparaît enfin et découvre une campagne reposante parsemée de moutons et de vaches.

Traversée de Perth et de son superbe golf (la piste passe en plein milieu, surprenant). Arrêt à Milnathort ; « on s’arrête ici car terminator » toujours d’après Daniel, en forme ce jour là ! On attend Christine et Hervé qui se sont arrêtés pour ramasser, paraît–il des framboises… Quelques courses pour le pique - nique et on repart ; recherche du lieu idéal pour le repas, en haut des bosses ? en bas ? il y a quelques vagues dans les troupes affamées. « repas acheté, repas mangé » lance Christine. On s’arrête à l’orée d’un bois, au sommet d’une colline, au soleil, quel plaisir !

Mais il faut repartir et nous voilà arrivés à Rosyth, poussés par le vent. Au port, André se renseigne sur le lieu de notre départ, nous guide au travers des files d’attente et c’est l’embarquement. Installation, douche, repas léger avec bière(s) et scottisch coffee pour certains, (pas mal la croisière) et au lit pour une nuit sereine bercée par une mer calme.

Le matin, on range pour une dernière fois nos affaires dans les sacoches et nous noyons notre morosité dans un énorme breakfast, Michel regroupe les « factures » et répartit les comptes (c’est plus fort que lui !).

Descente du bateau à Zeebrugge.

Nous laissons Pierre qui séjourne non loin et nous voilà repartis Michel devant à toute vitesse. « quand est – ce qu’il se retourne d’habitude ? » me demande Hervé. « A l’étape » lui ai – je répondu… Nous avons enfin réussi à le rattraper et c’est d’un bon train que nous avons traversé la Belgique après 2 arrêts café ; le deuxième à Wervik, pour ne pas perdre nos bonnes habitudes et même que Hervé a voulu une dame blanche.

C’est sur la place Doumer, à Marcq, que nous nous sommes tous séparés.

Merci André, ce fut un beau voyage.