Voyage cyclo sur les crêtes varoises

Un article de RcmWiki.

Ce récit est extrait du Pignon voyageur

Voyage cyclo sur les crêtes varoises

inédit de Marie-Jo, 3 au 10 avril 2007


Retrouvailles le samedi soir au village de vacances Bagatelle à Roquebrune-sur-Argens avec Dominique, Michel, Hervé, André, Marie-Jo, Daniel, Béatrice, Christine et Pierre le Cévenole, l’homme au chapeau et à l’accent ensoleillé.


Dimanche 4 mars

Temps ensoleillé et printanier.

Direction le Massif des Maures au départ de Roquebrune. Nous grimpons allègrement par le col de Valdingarbe, de Peigros, de Gratteloup. Petite pose à Plan de la Tour avant de reprendre la route par le col de Vignon pour atteindre à la mi-journée La Garde Freinet, BPF.

Un petit marché sur la place nous permet d’acheter le pique-nique. Celui-ci sera dégusté à la terrasse du café. Nous reprenons la route par le col de Bougnon et nous attaquons une piste bien caillouteuse et bien trouée (toc d’Hervé ?). Le printemps est bien présent dans cette région : mimosas, violettes et autres fleurs... Distance effectuée : 98,8km – dénivelé : 1600 environ selon les compteurs.

Mot du jour de Michel : « un geai, ça geaisticule !! »

Lundi 5 mars

Temps plus frais et ciel voilé.

Direction Nord vers Faience au départ de Roquebrune. Nous passons par La Bouverie, contournons Bagnols En forêt pour remonter à Seillans. C’est l’heure du repas et nous cherchons de quoi se restaurer. Dominique remonte une petite ruelle pour vérifier si le restaurant est ouvert. Pendant que nous attendons, un chat saute sur l’ arrière du vélo de Béa et s’installe tranquillement : aussitôt, les appareils photos crépitent et mémorisent Béa et le chat cycliste.

Le resto « La Gloire de Mon Père » est ouvert, ouf ! Nous allons pouvoir nous restaurer. Puis nous repartons par le col de Boussague en passant par Callas, le Muy. Le retour à Roquebrune, par une petite route, sera interrompue par l’effondrement d’un pont. Le propriétaire d’un terrain situé à coté du pont nous propose de passer en descendant le lit de la rivière qui est presqu’à sec. Nous voilà (nos vélos sous le bras), pour passer à gué afin de remonter de l’autre coté de la riviére. Le retour à Roquebrune se termine joyeusement après cette petite aventure.

Distance effectuée : 101km – dénivelé : 1818m environ selon les compteurs!!

Mot du jour d’André : « nous sommes des so’yeux » comment l’écrivez-vous ?

Mardi 6 mars

Temps gris assez nuageux, température 11 degrés.

Direction le Massif de l’Estérel par le Mont Vinaigre. Nous arrivons aux Adrets où la pose pique-nique est compromise car il fait bien frais. Ouf ! L’auberge des Adrets, le seul café-restaurant du village est ouvert : menu à 11 euros, sympathique, trop copieux pour certains et normal pour d’autres (suivez mon regard ). Il nous faut repartir avec ce menu bien complet sur l’estomac en direction du Pic de L’Ours que nous apercevons dans la brume à la sortie de l’auberge. Petite anecdote historique sur cette auberge: c’était le lieu fréquenté par un célèbre bandit du 18 siècle : Gaspard de Besse. Il se réfugiait dans une grotte du Mont Vinaigre avec sa bande. Il a fini sa « carrière » au pied d’un arbre, mais ça c’est une autre histoire.

Au fur et à mesure que nous grimpons, les roches se dévoilent sous la brume qui se dissipe. Le décor est surprenant ! Soudain nous découvrons la mer et les calanques de l’autre côté du col. Le temps se dégage assez pouvoir admirer le panorama sur la Méditerranée.

Retour par Fréjus (BPF). Nous arrivons juste à la tombée de la nuit. Pas le temps de déguster une bière avant le repas et après la douche.

Distance effectuée : 109km – dénivelé :1750m environ, toujours selon les compteurs.

Mot du jour d’Hervé : il nous a comparé à un feu d’artifice avec nos coupe-vent jaune fluo et nos lumières rouges.




Mercredi 7 mars

Dominique appelle directement la météo sur son portable car les avis sont partagés sur les infos données par les médias. Temps dégagé le matin et risque de pluie l’après-midi.

Nous faisons une approche voiture jusqu’à Cogolin. Direction Collobrières, BPF, par la D14. La route domine la corniche des Maures, le Lavandou, paysage splendide entre la mer et la végétation ;

quelques clématites des Alpes pointent déjà leur nez. Nous arrivons à 14h. Les épiceries et boulangeries sont fermées. Le restaurant est encore ouvert. Encore un menu sympa mais qu’il faudra éliminer ensuite. Christine est rassurée, elle a son plat de pâtes. Béa retrouve son dessert préféré : le fromage blanc à la crème de marrons (fabrication artisanale des marrons à Collobrières). En prime, la patronne offre la bouteille de vin.

Il fait frais mais une grimpette va nous réchauffer. Direction le col des Fourches où nous prenons une piste sur les crêtes. Le ciel est brumeux, le paysage est assez fantastique et sauvage. Il est déjà 17h. Pas de voitures, pas d’habitat. Puis retour sur le macadam. Il commence à faire noir et chacun met ses feux. Paf ! Christine a une crevaison à l’arrière. Heureusement Pierre le Cévenole et Hervé sont derrière et l’aident à changer sa chambre à air dans le noir. Nous descendons sur Grimaud dans l’obscurité et le froid. Chacun se retrouve sur le parking où sont garées les voitures. On arrive en retard pour le repas (20h15) mais le cuisinier nous accepte. La douche sera prise après.

Distance effectuée : 98km – dénivelé : 1400m ?

Mot du jour d’André suite à une remarque de quelques membres de l’UFOLEP (en stage cycliste et logés à Vacanciel) sur le nombre impressionnant de cyclotes dans notre groupe : «Nous on a les filles, na !! »








Jeudi 8 mars

Temps ensoleillé. Approche voiture jusque Vidaudan. On monte sur Thoronet, BPF, où on achète le pique-nique.

Direction Tourtour en longeant la forêt de La Darboussière. Pique-nique en terrasse. Retour par Châteaudouble. La route des gorges est fermée à la circulation mais nous prenons le risque de l’emprunter. Nous sommes donc seulement 9 cyclistes à descendre ces gorges sous un ciel menaçant et dans une ambiance un peu angoissante. Nous arrivons à contourner la zone dangereuse et nous repartons sur Vidauban.

Distance effectuée : 98m – dénivelé : entre 1400m et 1500m selon les compteurs.

Vendredi 9 mars

Soleil assuré et température en hausse.

Direction Plan Sur La Tour avec une approche voiture. Nous prenons la D74 et le col du Vignian. Ravitaillement à la Garde-Freinet pour le pique-nique. Piste des crêtes sur le GR9 où un beau point de vue à droite montre le lac de Carcès. Direction Collobrières où nous mangeons notre pique-nique en terrasse. Retour par le col de Taillude. Vue magnifique sur le Monastère des Vernes. On descend sur Grimaud par une petite variante dénichée par notre président (environnement très sauvage). Retour à la voiture.

Distance effectuée : 81km – dénivelé : 1400m.

Mot de la semaine : félicitations unanimes à Hervé.